Tapez le mot recherché dans
la case ‘chercher’ en haut à droite.
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Dans ce site vous trouverez l’étymologie de centaines de mots de la langue d’oc ou occitan, c’est à dire l‘ensemble des parlers du Midi , . Le tronc dans l’arbre du logo.
L’étymologie est la description de l’histoire de mots, c’est-à-dire de l’évolution des formes et des sens. La langue d’oc ou l’occitan est l‘ensemble des parlers du Midi, (Provençal, Languedocien, Gascon, Auvergnat, Limousin,Vivaro-Alpin…) opposé à la langue d’oïl et aux langues de si.
- Tapez le début du mot recherché dans la case « chercher » en haut à droite en évitant les déclinaisons, conjugaisons, dérivés et les petits mots grammaticaux le, la, aux etc.
- Vous pouvez aussi parcourir les pages a b c …
- Cherchez dans l’index oc
- Cherchez dans l’index français.
Un exemple. Vous cherchez l’étymologie du verbe bouler qui signifie « mesurer » dans la pétanque . Tapez alors boul dans la case « Chercher« . Le moteur de recherche interne va vous afficher une dizaine d’articles dans lesquels il y a la forme boul…, dont l’article Bouler « mesurer ». Vous pouvez aussi trouver l’article en tapant « mesurer » dans la case « Chercher« .
Dans la colonne à droite vous voyez les mots clé ou tags. En cliquant sur le mot clé pétanque par exemple vous verrez tous les mots dont je donne l’étymologie et qui ont un rapport avec la pétanque. C’est un élément de ce site qui reste à corriger. La classification des sens est une science à part, très proche de la philosophie.
Je me limite aux mots qui n’existent pas ou plus en français et dont la plupart a survécu dans le français régional.
En cliquant sur « Lexiques » vous verrez une liste de 10 langues qui ont des mots en commun avec l’occitan et à la fin de la liste l’index des étyma.
Si vous voulez savoir plus sur l’étymologie au XXe et XXIe siècle, lisez mon
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Robert Geuljans senior
Je me présente:
Robert A .Geuljans ©, linguiste.
Etudes faites à l’Institut français et occitan de la faculté de lettres de l’université d’Utrecht, Pays Bas. 1960-1968. Enseignant à la même faculté de 1968 à 1979, chargé de cours de linguistique, spécialement la diachronie et la dialectologie.
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Racines communes et diverses: latin, grec, germanique, arabe, gaulois, etc.
Tronc : Occitan
Branches : langues, dialectes, patois: provençal, languedocien, occitan, gascon
Feuilles: marseillais, nîmois, beaucairois, valleeraugois, toulousain, pradellois
Ma source principale, le FEW est en ligne.
En plus vous pourrez télécharger gratuitement 26 nouveaux articles du FEW en français. commençant par un B- Dans le site de l’ATILF vous pouvez aussi consulter l’index onomasiologique du FEW
Je veux rendre hommage à Walther von Wartburg, l’auteur du monumental « Französisches Etymologisches Wörterbuch. Eine Darstellung des galloromanischen Sprachschatzes ». ! Un des plus beaux monuments des sciences du langage, ouvrage unique et source intarissable pour tous ceux qui s’intéressent à l’étymologie des langues et dialectes.
En suivant le lien, vous y trouverez une présentation générale du FEW, qui est régulièrement mise à jour. Un petit problème : le commentaire des articles du FEW a été rédigé en grande partie en allemand. C’est pourquoi vous trouverez ici un article du FEW traduit et expliqué : Insula « île ». Le mot latin est le point de départ. Le FEW donne toutes les formes et toutes les significations que ce mot a pris en galloroman et explique la filiation. Dans ce site j’ai donné un autre exemple de la richesse de la conception de l’étymologie de von Wartburg : margot « pie » du latin margarita « perle ».
Vous pourrez télécharger gratuitement 11 nouveaux articles du FEW en français.
NOUVEAU! Dans le site de l’ATILF vous pouvez consulter l’index onomasiologique du FEW.
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Toute information complémentaire sur les prononciations, les sens, les localisations ou l’étymologie des mots sera accueillie avec joie.
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Il est clair que le titre
« Dictionnaire » est prétentieux. A l’origine mon site s’appelait
« Histoires de mots languedociens. Promenades étymologiques » parce que mon choix des mots est arbitraire, un peu au hasard de mes rencontres.Mais il s’agit d’un site et les visiteurs cherchent un
dictionnaire. J’ai exclu les mots qui ont la même étymologie que les mots français correspondants que vous pouvez trouver dans le
TLF. Cela suppose que le lecteur a compris les correspondances, que occitan
vedel, vedèou par exemple, correspond à français
veau.
- Le nom « Dictionnaire » est aussi faux, parce que je raconte les histoires des mots occitans en suivant l’exemple du FEW. Dire que margot vient du grec margarita « perle » ou calut « fou, nigaud » un mot fréquent en Occitanie, vient du latin caligo « ténèbres, brouillard » sans en donner l’histoire n’éclaire pas beaucoup le lecteur.
- J’essaye donc de raconter des histoires. J’insère des images et des liens vers d’autres sites qui illustrent mes propos. Un bon exemple : destre « mesure de longueur et de surface ».
- La place de l’occitan dans les langues romanes est centrale. La connaissance de l’occitan facilite beaucoup l’apprentissage des autres langues romanes et parfois des langues germaniques. Vous trouverez dans les articles les mots correspondants en catalan, espagnol, portugais, italien, allemand, anglais et néerlandais.
- J’ai regroupé les mots qui viennent du même étymon (dérivés ou composés) dans l’article principal. Par exemple : Desfata « effacer »(Valleraugue), cf. fataire.
- L’orthographe. Problèmes !!! Mes sources écrivent un mot comme ils le prononcent. L’abbé de Sauvages (1756) par exemple qui représente principalement le parler d’Alès a développé une graphie qui correspond à la prononciation du languedocien d’Alès et qu’il décrit in extenso dans ses Remarques sur la prononciation languedocienne,pages XVI-XXX. Il écrit par exemple jhas « gîte du lièvre », jhassë « litières des vers à soie », ayant expliqué que jh se prononce comme –ch- dans muchacho en espagnol. Alibert donne ce mot dans l’article jaire, et il l’écrit jaç. Le lexique du Camargue graphie jas comme en ancien occitan, ou jasse. Quelqu’un m’a conseillé de mettre la graphie d’Alibert comme entête en rouge et d’oublier les autres. Cela n’est pas satisfaisant non plus. Comment un Cévenol peut-il savoir qu’il doit chercher le mot ocobaïre « prodigue » dans l’article acabaire? Alibert donne cinq prononciations pour jaula« geôle » : djaula, tchaula, dzaula, tsaula, jiaula . Le mot serait donc pratiquement introuvable pour les surfeurs du Web. Et ceux qui veulent écrire l’occitan, sont obligés de vérifier chaque mot dans le dictionnaire. Le correcteur d’orthographe Panoccitan me donne 5 possibilités pour corriger le verbe agassar… La solution du problème aussi bien pour les lecteurs que pour les écrivains serait de créer un ensemble de signes qui représentent des sons, comme on l’a fait pour d’autres groupe de dialectes, entre autres le limbourgeois (Pays Bas, Belgique) et les patois de la Vallée d’Aoste (René Willien, Comment écrire le patois ). Ernest Schulé, fondateur du Centre René Willien (St-Nicolas, Vallée d’Aoste) et éminent dialectologue écrit : « L’orthographe n’est qu’un habit, qui sied plus ou moins bien. A elle seule elle ne fait pas la valeur d’un texte « . Voir aussi le paragraphe Langue, patois, dialecte dans mon introduction.
- Pour ceux qui veulent que la graphie reflète l’ occitan de leur ville ou village, j’ai créé une page avec des recommandations qui permettent à tous de lire et d’écrire leur occitan. « Comment écrire mon occitan ».
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