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Brus, brusc "ruche" une Ă©tymologie compl...

L’Ă©tymologie de brus, brusc, bruk, bru  « ruche » serait d’aprĂšs  le FEW 1, 575  latin bruscum « noeud de l’Ă©rable ».

racine ou loupe d'Ă©rable

Mais, comme vous le savez,  le premier volume du FEW  paru en 1922, a Ă©tĂ© complĂštement revu et corrigĂ©, SAUF un grand nombre de mots de la lettre B.   L Ă©tymologie  bruscum > brusc est entiĂšrement basĂ©e sur la phonĂ©tique historique.  Le premier problĂšme dĂ©jĂ  signalĂ© par von Wartburg est  que  la qualitĂ© du –u-, long ou court  est inconnue.  En plus  il est difficile d’Ă©tablir des  liens sĂ©mantiques  entre un « noeud de l’Ă©rable » et une « ruche », du « bruyĂšre; broussaille » ou la notion de « rude au toucher » (> « brusque »), tous des sens classĂ©s sous cet Ă©tymon. Le TLF brusque  renvoie    vers « Cor., hyp. probable », ce qui signifie probablement « Corominas »…… Dans le Diccionari etimolĂČgic de Jordi Bruguera, qui est basĂ© sur le travail de Corominas, est notĂ© que le mot brusc « brusque » est probablement  prĂ©roman.

Heureusement que le Lessico Etimologico Italiano est plus clair; dans l’article brusk-, brosk-, brisk- ‘radice nocchiuta’ « racine avec des noeuds »; brĆ«scus ‘pungitopo’ « petit houx »; briscus ‘pianta’  est inclus le sens « ruche, rucher « , attestĂ© en Ligure :

Lig.occ. (Olivetta San Michele) brǘsk m. ‘alveare ricavato da un tronco cavo’ AzarettiSt.8037, lig.centr. báč›Ç˜ĆĄk ‘apiario, alveare’ Massajoli.

L’article brusk-  etc. du LEI est trĂšs complexe; si cela vous intĂ©resse visitez le site. De toute façon la conclusion est  qu’il s’agit d’un mot prĂ©roman, et que le latin  bruscum  en est un exemple.

Le Thesoc nous fournit des attestattions de brusc  « ruche » pour la région voisine de la Ligurie, les Alpes-Maritimes,  et de brutse  à Job (Puy-de-DÎme).

Le mot languedocien brus  « bruyĂšre Ă  balai »  fait partie de la mĂȘme famille. L’abbĂ© de Sauvages donne deux articles brus.

1. Brus « la grande bruyĂšre dont on fait les balais, les rameaux des vers-Ă -soie »  BrussĂ«s dĂȘ magnas  « des rameaux ».

2. Brus  « une ruche de mouches ou pour les abeilles, on les fait avec quatre ais1 assemblĂ©s ou avec un tronc d’arbre creusĂ©, on les construit aussi avec de l’Ă©clisse, de la paille, du jonc, de l’osier, & l’on dit en consĂ©quence, j’ai cent paniers dans mon rucher. Dans la deuxiĂšme Ă©dition l’abbĂ© ajoute  brus  ou brĂ©s d’abĂ©l.

Ci-dessous une image d’une ruche naturelle! (source oĂč vous trouverez beaucoup d’autres images).

ruche naturelle dans un tronc d'abre

Anglais brusque « brusque ».

  1. des bouts de bois, voir TLF

Fourrupa, forrupa

Fourrupa, forrupa « humer, sucer, boire d’un trait (Gers), boire avec avidité » etc. et un fourrup une « gorgĂ©e » un mot occitan de l’ouest, Ă  partir de Toulouse. En lisant l’introduction Ă  l’oeuvre de Goudouli, j’ai trouvĂ© la description que voici:

fourrupa dous poutets

D’autres formes avec h-, ch-, ou s- initiale. h- < f- est l’Ă©volution rĂ©guliĂšre en gascon. ch- sous l’influence de l’espagnol. Ce groupe de mots a son correspondant en espagnol churrupear  » boire du vin en petite quantitĂ© en le dĂ©gustant » et il est probablement d‘origine onomatopĂ©ĂŻque et imite le bruit de quelqu’un qui aspire en buvant. Le f- initial des formes occitanes provient peut-ĂȘtre de l’influence du verbe fourrĂĄ « faire entrer ». Voir encore Corominas 2,98
NĂ©erlandais slurpen, allemand schlĂŒrfen, norvĂ©gien slurpe,, anglais slurp (verbe) signifient tous « boire en aspirant et faisant du bruit ». Anglais slurp subst. « an intake of food or drink with a noisy sucking sound ». Le bruit est essentiel! En français il n’y a pas de verbe qui dĂ©crit cette action. FEW XXI, 465b.
Mon amie catalane m’Ă©crit : Je suis le petit « dĂ©bordement « de bleu catalan dans ta carte, d’ oĂč petites divergences. exemple ::on dit xarrupar pour « siroter, siffler ( boire) ». (x en catalan = [ch] français)

Voir l’article  chourler   « boire en aspirant » et le commentaire de StĂ©phane.

 

Lampourda "bardane"

Lampourda « bardane », Pouzolz. Le type lampourda  est limitĂ© au provençal et à  l’est-languedocien1. La premiĂšre attestation de lampourde  en français et en  occitan vient d’Olivier de Serres, originaire de l’ArdĂšche, qui a introduit beaucoup de mots occitans  du domaine agricole en français.  Mais pour la langue française c’est un mot de dictionnaires, peu connu. Le TLF ne le donne mĂȘme pas comme synonyme de « bardane ».

   petite bardane

La grande bardane possĂšde des feuilles arrondies alors que la petite bardane (arctium minus) a des feuilles pointues.

Ci-dessous un extrait (la p.127)  des 15 pages que comprend l’article bardane   dans   RollandFlore (lien vers le site Plantuse)  vol.VII :

TLF  s.v. lampourde : plante des champs de la famille des Composées poussant au Sud de la France dans des endroits incultes et dont une espÚce est nommée communément petite bardane. Lampourde épineuse; lampourde à grands fruits; lampourde glouteron (ou herbe aux écrouelles). La Lampourde donne sur un pédoncule floral deux graines (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 536).

Le TLF donne une version extrĂȘmement raccourcie de l’article lappa « bardane » du  FEW2. Le latin  lappa « bardane »   a Ă©tĂ© conservĂ© en ancien provençal et a Ă©tĂ© empruntĂ© par le moyen français au XVIe s.  Les attestations dialectales viennent des parlers au sud de la Loire.

En plus du type lappa  nous trouvons de nombreux dérivés  dans les parlers occitans:
lapas, lapasse, alapas (S1, Valleraugue) , laparasso (Toulouse, Carcassonne) , naparasso  (Tarn), raparasso (Aude) , ancien provençal laporda, lampourdoun « gallium aparine » (Alpes Mar.) , lapourdie (Marseille) , lapuc (Gerrs) , nĂ poul « capitule de bardane » (Averyon) et j’en passe.
A propos d’alapas  l’abbĂ© de Sauvages  Ă©crit en 1756 :
« … dont les larges feuilles servaient autrefois de masque aux ComĂ©diens. Les Polissons jettent des tĂȘtes de Bardane  (dĂ« LampoĂ»rdos ou  tiro-pĂȘous)  sur les cheveux ou habits des passans, auwquels ces tĂȘtes se prenent facilement.
Pouzolz, dans le tome 2 de son Flore du département du Gard, p.2  écrit :
La forme des feuilles de la bardane ou les fruits sont Ă  l’origine du transfert de lapas  Ă  d’autres plantes; notamment au molĂšne (RollandFloreVIII, p.148):alapĂ s (AlĂšs et Castres), lopĂ s , olopĂ s (Aveyron),  lapaso  (LozĂšre). A Montpellier la  lapourda , lampourda  est la « Lampourde d’orient’ ou « xanthium strumarium ».
                 
molĂšne                                                                          lampourde d’orient
Nous constatons de nouveau une trĂšs grande variĂ©tĂ© des noms d’une plante qui a priori n’a aucune valeur commerciale, et par consĂ©quent ne sert que trĂšs peu dans la communication entre des personnes de  rĂ©gions diffĂ©rentes. Pour moi c’est cette variĂ©tĂ© des parlers locaux ou rĂ©gionaux qui est la grande richesse de l’occitan et le patrimoine qu’il faut dĂ©fendre et conserver. L’unification des parlers occitans, qui semble ĂȘtre le but suprĂȘme de certains occitanistes, ferait disparaĂźtre cette richesse de la langue.
Pour montrer cette richesse des parlers galloromans, je joins le page onomasiologique(incomplĂšte!) du FEW du concept « bardane », auquel manque les noms de la bardane d’origine inconnue. Bardane_FEWindex_onomas.
  1. Les données du Thesoc bardane, sont trÚs incomplÚtes
  2. Prononc. : (lɑ ̃puʀd). Étymologie et Histoire 1600 (O. de Serres, ThĂ©Ăątre d’agriculture, L. 6, chap. 5, p. 614). Empr. au prov.lampourdo « bardane » (Mistral), var. de l’a. prov. laporda (xves. ds Levy (E.) Prov.), lui-mĂȘme dĂ©r. de l’a. prov. lapa (Pt Levy (E.), lappa (mil. xives. ds Rayn.), du lat. lappa, mĂȘme sens.

asagadouiro ‘pelle Ă  arroser’

asagadouiro  « pelle Ă  arroser, arrosoir » est un dĂ©rivĂ© du verbe adagar devenu asagar « arroser » qui vient du participe passé  adaquatus du verbe latin adaquare « arroser », Dans les attestations en ancien occitan du XIVe siĂšcle le verbe a aussi le sens « ajouter de l’eau au vin » et la « piquette » s’appelle adagat.

Le mot est commun au languedocien et le gascon. En languedocien c’est la forme asaga- , en bĂ©arnais la forme  adaga qui est conservĂ©e. Voir le Thesoc asagar ARDECHE, AUDE, AVEYRON, GARD, HERAULT, LOZERE, PYRENEES ORIENTALES. et surtout le FEW XXIV,134a-b

Ma fille m’a procurĂ© une photo d’un modĂšle utilisĂ© Ă  Taleyrac (Valleraugue), avec le mode d’emploi : « On puise l’eau et on l’envoie Ă  droite et Ă  gauche. »

asagadouiro_Taleyrac   asagadouiro_Taleyrac2

A ma demande un visiteur m’a procurĂ© une autre photo de l’utilisation de l’asagadouiro. J’ai l’impression qu’il s’en sert plutĂŽt comme d’une vanne. Photo prise Ă  La Coste, hameau de St-AbdrĂ© de Majencoules (Gard)

Asagadouiro_foto 2  détail  asagadouiro_foto 2Detail

Description de cet outil tel qu’il est utilisĂ© encore de nos jours selon un tĂ©moignage personnel, se trouve dans Maison  rustique du XIXe siĂšcle. Vol.1, page 254. :

Asagadouire_1  Asagadouire_2

A la page 255 de la Maison rustique vous trouverez plus d’informations sur l’arrosage dans les CĂ©vennes.. Suivez le lien ci-dessus.

dourna ‘cruche’

Un visiteur me demande:
« Bonjour, le mot « dourne » est bien occitan ? On m\’a racontĂ© qu\’il veut dire « pot » (et « tĂȘte »). »/

J’ai pu lui rĂ©pondre :

« En effet dourna « cruche » du latin urna idem. est occitan.  . Le sens « tĂȘte » n’est attestĂ© qu’en français urne,  chez Huysmans (1879). Voir FEW XIV, 63 et l’explication du d- p. 64. ».

Le mot est inconnu en provençal.

DĂ©rivĂ©s avec la mĂȘme Ă©tymologie:
dournado « contenu d’une cruche », dournedo, dournet « petite cruche »,  dournhÚ« évier »  (Toulouse).

Le PĂ©gorier donne les toponymes suivants: DourniĂ© : Ă©vier – Gers. Dourneto : petite cruche – Toulouse anc. Dourno nf. : cruche – Toulouse, Gers. Il y a aussi Ăąs mal de familles Dournes.

Un peu de pub : ChĂąteau de DournĂšs, F-81700 Blan, www.chateau-de-dournes.fr

Dournes Chateau de
,

Chichouiller

Français rĂ©gional chichouiller  signifie « faire des maniĂšres Ă  table, triturer les mets » (And; confirmĂ© par un NĂźmois de souche, le 29 janvier 2005). Chichouiller fait partie d’une famille de mots dont l’origine est une suite de sons avec une valeur expressive tĆĄitĆĄ- qui, comme une suite analogue tĆĄikk-, dĂ©signe « quelque chose de petit », et au figurĂ© « de peu de valeur ».  En français  nous avons par exemple chiche « avare » et chichi  « boucles frisĂ©es » . (Comme chichis  signifie « seins » en espagnol je ne trouve pas d’images des  chichis  « boucles frisĂ©es » sur internet).

ortolan

chichi-begu

Dans le domaine occitan nous trouvons en provençal chichi  « oiseau; pou (terme enfantin) » , en Vaucluse chichi-begu « ortolan » un tout petit oiseau et chichet « petit chien » (Toulouse). Des formes du type chichoul- se trouvent surtout en dauphinois jusu’Ă  MontĂ©limar et dĂ©signent des « mouillettes de pain dans du vin ».  A PĂ©zenas est attestĂ© le verbe s’enchichourlĂĄ « s’enivrer lĂ©gĂšrement ».
Il semble que chichouille revit. J’ai mĂȘme trouvĂ© une ConfrĂ©rie des amamateurs de Chichouille. et un site www.chichouille.net ….
Les attestations de cette famille de mots dans les dictionnaires patois sont relativement rares et d’autre part il y a peu de continuitĂ© gĂ©ographique, Ă  l’exception du type chichoul- . Il est possible que les dictionnaires l’ont nĂ©gligĂ© parce que souvent il s’agit de termes du langage des enfants. Une autre possiblitĂ© est que les mots sont crĂ©Ă©s localement: NĂźmes chichouiller , mais Ă  Paris chichiter et chichiteux « qui fait des difficultĂ©s ». Un lecteur du Vaunage, Ă  l’ouest de NĂźmes, m’Ă©crit que sa grand-mĂšre disait toujours chauchiller, ce qui renforce l’hypothĂšse d’une origine onomatopĂ©ique avec une forte valeur expressive.

Exercer sa mémoire

 Les Ă©tudiants de tout le monde savent trĂšs bien que savoir exercer sa mĂ©moire est trĂšs importante. La mĂ©moire nous sert pour nous souvenir d’une Ă©norme quantitĂ© de choses chaque jour. Mais la mĂ©moire est aussi un moyen indispensable pour l’apprentissage d’une langue Ă©trangĂšre.

Apprendre des nouvelles structures pour former la phrase comporte un effort de technique. Mais se souvenir de chaque mot c’est un travail de la mĂ©moire.

Alors, il faut commencer Ă  faire quelque chose pour amĂ©liorer nos capacitĂ©s de mĂ©moire afin que l’apprentissage de n’importe quelle langue Ă©trangĂšre puisse devenir plus facile et agrĂ©able.

Avec cet article nous voulons vous donner des avis pour exercer votre mémoire et trouver la juste méthode pour vous approcher à une langue étrangÚre.

Il faut savoir que de rĂšgle on apprend mieux en lisant qu’en Ă©coutant. C’est pourquoi quand on lise un texte on peut le voir physiquement avec les yeux et on peut s’arrĂȘter Ă  lire deux fois le mĂȘme mot et Ă  chercher son signifiance sur le vocabulaire. C’est un Ă©tudie que en Ă©coutant devient impossible.

Apprendre par cƓur est utile en quelque cas, mais il ne doit pas devenir une rĂšgle pour affronter une langue Ă©trangĂšre. En fait, la chose important est de comprendre ce qu’on apprendre par cƓur. Chez une langue, il faut s’exercer avec la rĂ©pĂ©tition des mĂȘmes mots. Un petit avis d’or est de rĂ©pĂ©ter les mots nouveaux en regardant une image qu’en reprĂ©sente le signifiance : cela vous aidera Ă  associer le signifiance avec l’idĂ©e. La mĂ©moire visuelle vous sera de gros aide.      

Evitez de choisir des mĂ©thodes d’étudie trop mĂ©caniques. L’exercice physique est bon pour votre cerveau, mais souvenez-vous que la mĂ©moire fonctionne de mĂȘme façon qu’un ĂȘtre vivante. Les capacitĂ©s cognitives peuvent trouver dans la gymnastique du cerveau un moyen trĂšs utile pour s’amĂ©liorer beaucoup.

La mĂ©moire est trĂšs souvent considĂ©rĂ©e comme s’elle fuisse un muscle du corps. On l’entrainer pour la dĂ©velopper. Commencez avec peu de mots par jour et augmentez la quantitĂ© de mots Ă  apprendre en façon graduelle.

Il faut aussi savoir que tous n’ont pas la mĂȘme capacitĂ© de mĂ©moire : il y ont des personnes qui peuvent se souvenir de plus choses que les autres. Pourquoi ?

Les raisons sont de nombreuses. Avant tout, la mĂ©moire de chacun dĂ©pende d’une grosse quantitĂ© de facteurs diffĂ©rents, comme par exemple les influences gĂ©nĂ©tiques, la bonne santĂ© (la maladie de l’Alzheimer est un facteur qui cause des graves dommage Ă  la mĂ©moire), l’ñge, l’alimentation, un environnement stimulant, le stress et mĂȘme l’humeur et l’estime de soi.

Les facteurs ci-dessus ne dĂ©pendent pas de nous et de notre volontĂ©. Mais il y a aussi un nombre d’autre facteurs sur lesquels on peut faire quelque chose. Ils sont l’attention, la concentration, la motivation Ă  apprendre une langue Ă©trangĂšre, l’attitude positive et l’organisation des matĂ©riaux dans notre cerveau. Tous ces facteurs peuvent trouver un Ă©norme bienfait par les exercices cĂ©rĂ©braux.

En général, on peut exercer sa mémoire à travers des exercices trÚs différents. Par exemple, les sudoku sont une façon pour améliorer les capacités de calcule et de mémoire. Mais les jeux enligne aussi sont un moyen trÚs utile pour aider notre mémoire.

Chaque fois que nous devons nous souvenir d’un rĂ©sultat de jeu ou de la valeur de nos cartes de poker, en rĂ©alitĂ©, nous ne faisons rien d’autre que d’exercer notre mĂ©moire.

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Traversier

Traversier « bande de terre » dans une partie des CĂ©vennes. Français rĂ©gional. D’aprĂšs Alibert traversier « traversin; piĂšce en travers , traversine; adjectif contrariant ».


dessin de Michel RouviĂšre

Dans le site magnifique www.pierreseche.com  l’auteur prĂ©cise que ce nom est limitĂ© Ă  la rĂ©gion du Vigan et de Valleraugue. (Ayant habitĂ© Ă  Valleraugue, je connaissais uniquement ce mot traversier)  En ArdĂšche  c’est « une terrasse transversale barrant une parcelle, en pente ».

Traversoier vient  du latin transversarius. Le mot en ancien occitan traversier signifie « traversin » (Narbonne, XIVe s.) ou « mur transversal »(XIIIe s.) ou comme adj. « transversal, mis de travers ».

C. Lassure Ă©crit dans son site:

« en fait, si l’on se fie Ă  des prix-faits du XVIIe et du XVIIIe siĂšcles publiĂ©s par Adrienne Durand-Tullou et Y. Chassin de Guerny, on s’aperçoit que le terme dĂ©signait les murs en pierre sĂšche eux-mĂȘmes, Ă  l’exception des murs de dĂ©marcation en haut et en bas de la parcelle : « 16 cannes de traversiers Ă  pierre sĂšche » (1653) (Aumessas);- « 4 traversiers (
) de hauteur convenable » (1661) (Alzon / Arrigas);- « construire 12 murailles Ă  pierre crue et de bonne qualitĂ©, savoir 10 en traversiers pour soutenir le terrain » (1788) (Saint-Laurent-le-Minier). Il saute aux yeux qu’un traversier est en premier lieu un « mur traversier » et que ce n’est que par mĂ©tonymie qu’il en est venu Ă  prendre le sens de « terrasse soutenue par un mur. »

Notre attestation du XIIIe siĂšcle confirme son opinion.

 

Photo de Michel RouviĂšre

Sopar und Suppe

Übersetzung aus : http://www.etymologie.info/~e/ Etymologie-Portal von  dem Absatz  Die Bezeichnungen der Mahlzeiten  in die EuropĂ€ische Sprachen in meinem Artikel Sopar,dinar . dejunar

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Sopar

Unter dem Stichwort « sopar » = « Suppe » hat Robert Geuljans auf seiner okzitanischen Etymologie-Site (sĂŒd- und sĂŒdwestfranzösischen Dialekte) einige Bezeichnungen von Mahlzeiten in verschiedenen germanischen und romanischen Sprachen zusammengestellt. Eine Erkenntnis ist, dass fĂŒr uns Menschen, genau wie fĂŒr die Tiere das Wichtigste beim essen, nicht « geniessen » ist, sondern « beissen ». Als deutliches Beispiel kann « Imbiss » gelten.

beissen    

Typ « Unterbrechen des Fastens »: occitan, frz. « dĂ©jeuner » (= « unterbrechen des Fastens »), engl. « breakfast » (= « Fastenbrechen »), span. « desayuno » = « FrĂŒhstĂŒck » (= « Fastenbrechen »), port. « jantar » = « Abendessen » (lat. « jantare » = « prendre le petit dĂ©jeuner » aus « jejunus » > « jejentare » ), port. « refeição » = « rĂ©fection » = « Renovierung » (lat. « reficere » = « erquicken », wörtlich « wiederherstellen », vgl. « Refektorium »). Auch international « Restaurant « , ein Wort erfunden von Boulanger in 1765 wobei er dachte an die Bibelstelle « venite ad me qui stomacho laboratis, et ego restaurabo vos ».

USA       France

Typ « Inhalt der Mahlzeit »: span. « sopa » (= « Suppe »), frz. « souper » (= « Abendessen »), engl. « supper » (= « Abendessen »), dt. « Abendbrot ». Wesentlicher Bestandteil der « Suppe » war (und ist fĂŒr mich immer noch) das eingetauchte oder zumindest dazu gegessene Brot. Sprachlich hĂ€ngen die « Suppe »-Wörter mit dt. « saufen », « saugen » zusammen.

Suppe  potage,  BrĂŒhe ohne Einlage!

Typ « Mengenbezeichnungen »: frz. « petit dĂ©jeuner » (wörtlich « kleine Fastenunterbrechung), span. « pequeno almoço » (Übersetzung habe ich nicht gefunden – vielleicht wörtlich « kleiner Schleim/Brei ») almoço = span. almuerzo = Typ beissen lat. morsus.

Typ « Zeitbezug »: ital. « prima (colazione) » = « erstes FrĂŒhstĂŒck », dt. « FrĂŒhstĂŒck » (« frĂŒhes Essen »), dt. « Abendessen », ndl. « avondeten » (« Abendessen »), dt. « Mittagessen », engl. « lunch » (entstanden aus « luncheon » (1580), engl. « lunch » = « Brocken », « Bissen » und « Äon » = « Zeitalter », « Weltalter » (wörtlich also « Beißzeit »), oder aus « nonechenche » (« none » = « neun » + Entlehnung von span. « lonja » = « (Brot-)Scheibe, also wörtlich « Neunuhrbrot ») », ebenso flĂ€m. « noenmaal » = « Neun(uhr)mahl » (ahd. « mal » = « Zeit(punkt) », « Markierung », « Ziel », urspr. « Abgemessenes »), ital. « pranzo » von lat. « prandium » = « erstes FrĂŒhstĂŒck » oder « erste Mahlzeit » = « premier repas » (lat. « prandere » = « frĂŒhstĂŒcken », « zu Mittag essen »). Span. « Cena » = « Abendessen » (« l’Ultima Cena » = « das Letzte Abendmahl »), wobei lat. « cena » vermutlich auf eine Bedeutung « Schneiden », « couper » zurĂŒck gehen dĂŒrfte.

Typ  » Essen »: span. « comida » = « Mahlzeit », « Mittagessen » (aus « com » + « edere » = « zusammen essen »), dt. « -essen », ndl. « -eten », ital. « pranzo » = « (Mittag)Essen » von lat. « prandium », das vermutlich eine Zusammensetzung mit lat. « edere » = « essen » ist.

Typ « Rahmenprogramm »: ital. « colazione » = « FrĂŒhstĂŒck », frz. « collation » eine Entlehnung aus Kirchenlat. « collatio » = « Versammlung », « Unterredung » = « Zusammenkunft der Mönche », insbesondere wurden wĂ€hrend der Mahlzeiten religiöse Texte verlesen.

Typ « Art und Weise des Speisens »: 1) Typ « beißen », oder « brechen » wie span. « almuerzo » = « (zweites) FrĂŒhstĂŒck », « Mittagessen » (wörtlich – span. « muerzo », « Biss » mit arab. « al » – « das Beißen »), port. « almoço » (beide von lat. « morsus » = « Beißen »), ndl. « ontbijt » = « FrĂŒhstĂŒck » (Wörtlich = « Anbiss », ndl. « bijten » = « beissen »), dt. « Imbiss » (wörtlich etwa « Hineinbeissen »), frz. « casse croĂ»te » = « Imbiss », « Vesper » (wörtlich etwa « Brechen der Kruste », « Brechen/Beißen des Brotes »), engl. « snack » (wörtlich « beissen », engl. « to snack » = « schnappen »), ndl. « hapje » = « Happen » = « Zubeissen », « Zuschnappen », ital. « spuntino » = « snack » (ital. « spuntare » = « sprießen », « aufgehen », « anbrechen »).

2) Typ « kosten » wie frz « dĂ©guster » = « kosten », « probieren », frz. « goĂ»ter » = « kosten », « probieren », span. « tentempie » = « ImbiĂŸÂ Â» (wörtlich etwa « tenter Ă  pied » = « im Stehen probieren »).

déguster

"déguster" kosten kann nur ein Mensch

Embanar

Embana dans des expressions comme bien embané, se faire embaner. cf.le site http://www.info-camargue.com/lexique-9_487.html Un des nombreux dérivés de bano « corne ».