Alandá (2) v.tr. « cajoler ». Dans le dictionnaire de l’abbé de Sauvages (S2), nous trouvons un autre verbe alanda ou alandra « cajoler pour tromper, manquer de parole » et un subst. alan ou alandaïre « hableur, qui donne de belles paroles, qu’il ne tient pas ».
A mon avis l’étymologie de ces mots est inconnue. Dans le FEW je trouve le verbe alander « amadouer » (Hte-Loire) et s’alandrir « se parer, faire toilette » (Barcelonette), landrejà « flaner » (Quercy) dans l’article landel « femme de mauvaise vie », un mot germanique qui aurait donné landra en italien. Il appartiendrait à la même famille que l’allemand landeren, lenderen ou slenderen, néerlandais slenteren.
Dans une note (FEWXXIV,551a, note 21) Th.Gossen écrit qu’ « à la lumière des noueaux matériaux italiens . [..] on devra réétudier la question à fond. »
Voir aussi l’article balandar « balancer »
Poster un commentaire