Embonilh « nombril » est la forme la plus répandue d’après le Thesoc; emboniga se trouve dans l’Ardèche, le Gard et l’Hérault, et devient emborigo à Fourques et Villeneuve d’Avignon, comme en provençal de l’autre côté du Rhône.
On a bien le sentiment que les formes occitanes ont quelque chose en commun avec le nombril du français , sans qu’on sache exactement quoi. Eh bien c’est l’étymologie, le latin umbiliculus « nombril ». Il faut dire que la forme du français serait bien méconnaissable pour un Romain. L’extrême variété des formes issues de umbiliculus provient à mon avis du fait qu’il s’agit d’un mot qu’on n’utilise qu’avec des proches ou des enfants. Le nombril ne joue aucun rôle social ou « sociétal » pour parler XXIe siècle. D’autres exemples de ce phénomène, comme les noms du sureau, se trouvent avec le mot clé phonétique.
Le problème pour les étymologistes dans des cas analogues est qu’il faut trouver une explication pour chaque forme. Je ne vais pas faire cela, ce serait trop long, mais je vous donne les formes occitanes. Vous comprendrez aussi pourquoi mon Index Oc est incomplet!
Le nom de certaines plantes est plus facile à expliquer, surtout si on peut présenter des images:
Umbilicus pendulinus ambourgueto dans le Var. Une morille comestible ambourgueto (?) à Nice.
La forme bedije « nombril » est surtout attesté dans l’Aude
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