Estront « étron, fiente », attesté dans les Landes et les Pyrénées-Atl. avec la spécification de bacca et le sens « bouse de vache ». Il ne peut pas s’agir d’un emprunt au néerlandais stront « étron, fiente » et être attribué à l’influence des touristes venus des Pays Bas.c
C’est un emprunt aux langues germaniques *strunt, même si la première attestation vient d’une glose latine du IXe siècle : strundius sive struntus. . On le trouve en néerlandais et dans les patois allemands voisins (Aix-la-Chapelle), en bavarois et dans le Tirol. L’italien stronzo et le piemontais strons ont la même origine; comme le français étron d’ailleurs. Il y a des attestations dans toute la Galloromania, mais l’utilisation d‘ estront pour la bouse de la vache est rare (Thesoc).
Etron manque dans les questionnaires des atlas linguistiques, ce qui donne une faussi image de la répartition géolinguistique du mot.
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