Boulegàr « secouer, agiter ». Verbe très usité pendant la saison des lotos.
En principe « avec un mouvement de va-et-vient ». En ancien occitan est attesté se bolegar « se remuer, s’agiter », d’un latin *bullicare, dérivé de bullire « bouillir » ou de bullare « s’agiter, remuer en parlant de l’eau » = « faire des bulles ». Le mot occitan a été prêté au patois du nord, et d’autre part la forme d’oïl bouger a pénétré dans le Midi déjà au XIVe siècle : aoc. bojar « remuer » en général, languedocien boujá « verser, transvaser » (Alès), où la notion de va-et-vient est absente.
Le grand poète toulousain Goudouli compare Henri IV à un lion qui boulègue.
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