Bourre « brun, couleur fauve », en languedocien bouré, bourélo « brun » et l’adjectif de l’Aveyron bourrèl « qui a des taches sur le museau » viennent du latin burrus « roux ». (Il y a peut-être un lien avec burra « laine » > boura « laine » en occitan.) A partir de cet adjectif on a formé des dérivés :
Borret, bouret « (jeune) taureau » , languedocien bouréta « génisse », bourretaillo « troupe de taureaux », etc. Ensuite le mot a été utlisé pour d’autres animaux, qui avaient des poils roux ou bruns, comme le
Borrec, borrega « agneau, brebis », prononcé bourek (voir Thesoc agneau) dans l’Ariège; les ¨Pyr.Atl. et les HtesPyr. et dans quelques endroits de l’Ardèche même à des « fourmis » bourola; je pense qu’il s’agit de fourmis rousses. D’après Mistral on appelle une « petite bécassine » une bouriolo, un mot que Littré a repris dans son dictionnaire bouriole.
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