Il y a une dizaine d’années avant les réglementations et quand les vide-greniers étaient encore des vrais marchés aux puces, je chinais des objets curieux qui me plaisaient du point de vue « design » et j’en ai acheté plusieurs « machins, trucs ou bidules » dont les vendeurs ne connaissaient pas non plus l’utilité ni le nom:
Pas mal comme sculpture, mais je n’avais aucune idée de sa fonction, jusqu’à ce que je l’ai proposé à la vente et qu’un connaisseur m’a éclairé « Mais c’est un mécanique », pour freiner; sur les charrettes ».
Le Trésor de la langue française le mentionne, mais il faut bien chercher dans un long article :
− En partic., vieilli. ,,Mécanisme qui sert de frein à une voiture à cheval. Serrer la mécanique« (Ac. 1935).
Il s’agit en effet d’un mot du XIXe siècle, qui était vieilli en 1935, mais reste connu par certains
Lucien Hergot a publié dans LINX Année 1991 H-S 3 pp. 61-69 un article intitulé Mécanique et Tavelle, deux éléments du vocabulaire hippomobile.
Il y donne des détails sur les expressions « serrer la mécanique », « enrayer » et » frein, freiner ». Il cite le FEW mais il l’a probablement mal lu, parce qu’il ne cite que quelques attestations. Voici l’ensemble des attestations dans le FEW VI/1, 568 colonne a
Etymologi: latin mechanicus « de machine », emprunté au grec.
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