Destrecha « pressoir pour les raisins ». L’étymologie est l’adjectif /participe passé latin districtus » resserré, étroit, abattu, serré ». D’après le Thesoc le mot est limité aux départements ARDECHE, GARD, et HERAULT.
D’après le FEW III, 100 destrech est attesté en occitan ancien et moderne avec le sens « passage étroit entre deux montagnes: pressoir; machine à bois à 4 piliers pour ferrer ou panser les chevaux vicieux ». Le féminin destrecha signifie déjà en ancien occitan « contrainte, amende, impôt, austérité ».
Dans les Alpes destreicha a pris le sens de « repas qu’on fait à la fin de la moisson », une évolution sémantique à expliquer.
L »abbé de Sauvages donne la forme destrë avec le description suivante :
Le féminin de l’adjectif est dëstrëchos, comme il ressort de l’exemple nozës dëstrëchos. Je ne sais pas ce que sont des noix cingleuses ? Grâce à l’attention d’un visiteur fidèle, j’ai pu vérifier dans la deuxième édition du Dictionnaire languedocien de l’abbé Sauvages où il corrige cingleuses en anguleuses.
Poster un commentaire