Brèle, brélon : A l’origine, la brèle, c’est le mulet. Et malgré que le bestiau soit très robuste,
et très dégourdi dans les chemins escarpés, le mot a pris un sens inverse aujourd’hui.
La brèle, c’est devenu le nul, le bon à rien, le négligeant :
<< Regarde-moi ce Reynald Pédros, qué brèle, celui-là encore !… >>
Par extension, la brèle (ou le brélon) désigne un deux-roues à moteur dont on se demande
comment il (ou elle) marche encore :
<< Si tu me promets qu’il tiendra jusqu’au ballètti, j’accepte que tu me chales sur ton brélon… >>
Pourquoi cet article dans ce site? Parce que ma source a simplement été supprimée; cliquer sur « source » donnait :
PAGES PERSO VOILA
Le service de Pages perso Voila est fermé depuis le 17/11/2015.
Les utilisateurs de ce service ont été prévenus par mail de cette fermeture et via des encarts d’information sur les pages de ce service, depuis le mois de juin 2015.
Des fiches d’aide ont été mises à leur disposition pour récupérer le contenu de leurs Pages Perso Voila afin de le recréer sur un autre service de Pages perso de leur choix.Depuis le 17/11/2015, date de fermeture du service, il n’est plus possible d’accéder aux Pages Perso Voilà créées, ni aux interfaces de gestion et de publication de ce service.
L’étymologie est dans le CNRTL:
A.− Arg. milit. Mulet :
B.− Au fig. et péj. [En parlant d’une personne bête ou têtue] Brèle! espèce de brèle! bande de brèles!
Orth. Brêl dans Esn. 1966. Étymol. et Hist. 1. 1914 brêl « mulet » (arg. des soldats d’Afrique dans Esn.); 1940 (soldats à Grenoble, ibid.); 1943-45 brèle (Lanly, p. 59); 2. 1952 brêl « imbécile » (Esn.). Empr. à l’ar. algérien bġ əl « mulet », la gutturale étant prononcée comme un r (Lanly, p. 59 et 114). Ar. classique baġl « mulet » (G.-W. Freytag, Lexicon arabico-latinum, éd. C.A. Schwetschke, Halle, 1830-37, t. 1, p. 189b).
Poster un commentaire