Vesc ‘gui, glu’ vient du latin vĭscum « gui; glu ». Vous trouverez une recette de glu avec du gui en suivant le lien. Pour la répartition géographique des différentes formes dans le sud-est de l’occitan abresc, bresc, besc, bisc voir le Thesoc. La première attestation vient du Rouergue et date de 1220. Le sens « glu » des représentants de viscum n’a été conservé qu’en occitan.
La forme avec a- : abresc doit provenir de l’influence du verbe aviscar, enviscar « engluer; prendre à la glu ». Les formes avec -i- font supposer une base vīscum qui s’explique d’après le FEW par l’influence des représentants de hibiscus, les formes du nord avec gu- par l’influence d’un mot germanique.
Espagnol et portugais visco. L’ italien vischio et le provençal biscle viennent d’un dérivé vĭsculum.
La chasse avec la glu de gui dans la Vaucluse s’appelle visqueto La pratique de la glu remonte au temps de l’empire grec. Ils fabriquèrent la glu avec des baies de gui concassées , ainsi ils pouvaient capturer les oiseaux par les ailes. Ce qui est devenu la technique des baguettes tombantes répandue aujourd’hui dans le Vaucluse.
Le nom du gui « viscum album » est également utilisé par les médecins pour une autre plante le « loranthus europaeus » qui ne se trouve pas en France. Dans l’interprétation de textes anciens de médecine et de botanique il faut donc interpréter viscum/gui avec prudence. Voir RollandFlore 6,227.
Viscum est aussi à l’origine du mot viscosité.